La Tropical Bird Repeater, nouvelle création de la Collection Automates de Jaquet Droz, a été dévoilée pour la première fois en Europe le 30 novembre dernier à l’occasion d’une journée destinée à la presse suisse et internationale, suivie d’une soirée à laquelle ont été conviés les clients de la Maison passionnés de haute horlogerie.
Ville emblématique de l’histoire de la marque, Genève est choisie par Henri-Louis Jaquet Droz en 1784 pour sa vie artistique et littéraire. Dans ce cadre propice à la création, il fonde avec Jean-Frédéric Leschot la première manufacture horlogère genevoise, qui se dote dès ses débuts d’un atelier d’horlogerie à grande complication. Très vite, les liens se tissent avec la ville d’adoption, qui leur décerne la Bourgeoisie d’honneur, tandis qu’Henri-Louis s’investit dans la Société des Arts et l’enseignement technique.
Deux siècles plus tard, c’est au Grand Hotel Kempinski Geneva que la Marque aux deux étoiles a accueilli connaisseurs et amoureux d’horlogerie pour la première présentation de la Tropical Bird Repeater en Europe. Le voyage a débuté par un discours de bienvenue de M. Christian Lattmann, CEO de la Marque, et s’est poursuivi par une exposition de garde-temps exceptionnels illustrant le savoir-faire horloger de Jaquet Droz à travers ses trois piliers – Grande Seconde, Ateliers d’Art et Automates – dont la Tropical Bird Repeater est la dernière-née.
Prodige de mécanique, cette pièce de haute horlogerie limitée à huit exemplaires a transporté les clients dans un voyage des sens, au cœur d’un paysage tropical de verdure et de cascade paré de couleurs flamboyantes. Dans ce décor paradisiaque, l’œil contemple ici un colibri dont les ailes battent à la vitesse exceptionnelle de 40 fois par seconde, une première mondiale, évoluant parmi des oiseaux du paradis, un paon déployant son plumage, des feuilles qui s’écartent pour laisser apparaitre un toucan ouvrant son bec ou encore trois libellules aux ailes phosphorescentes… En tout, sept animations d’un réalisme inouï, dont les motifs sculptés et gravés à la main mettent en lumière toute la maestria de Jaquet Droz. Cette prouesse s’accompagne d’une grande complication horlogère, la répétition minute, permettant de faire sonner les heures, les quarts et les minutes à la demande grâce à la vibration des timbres cathédrales activée par les marteaux à l’intérieur du boîtier.
Pour prolonger cette expérience inédite, les invités ont assisté à une démonstration de peinture miniature sur cadran en émail donnée par l’une des Artistes qui ont imaginé la Tropical Bird Repeater et, au cours d’un moment privilégié, ils ont échangé avec elle pour en découvrir la genèse.
Après Hong Kong, Pékin, Singapour, Sydney, Moscou et Genève, la tournée de la Tropical Bird Repeater se poursuivra à Tokyo pour émerveiller les passionnés du monde entier.
“Some watches tell time, some tell a story”
Une scène encore chaude, un kit de batterie, quelques guitares et un harmonica : « It’s only rock’n’roll » ! Jaquet Droz dévoile aujourd’hui une des 23 pièces uniques qui retracent, en mouvement, l’univers des Rolling Stones. À droite d’un bras survolant la reproduction d’un disque de platine (la réserve de marche), une scène restitue leurs instruments fétiches, de fil d’or et de peinture miniature. Le disque externe tourne jusqu’à 8 fois de suite, durant 30 secondes, orné des albums que le collectionneur aura lui-même choisis pour sa pièce unique. L’inaltérable langue, à 9h, bat le rythme, de gauche à droite et de haut en bas. « And I like it » !
Après trois ans de travail, Jaquet Droz et John Howe ont développé une Montre d’Art dédiée à l’émotion, au merveilleux, au fantastique. Drapé d’or et de pierres rares, son dragon comporte 9 animations distinctes, un record. Au sein d’un boîtier de 43 mm, la pièce est entièrement réalisée à la main et personnalisable presque sans limite par le client. Grâce à un Studio au cœur des Ateliers de Jaquet Droz, il se verra offrir une expérience phygitale immersive qui lui permettra d’assister à la naissance de son garde-temps, en direct. Aucune série n’est annoncée, exclusivement des pièces uniques.
L’horloge « Effinger » datée de 1783, signée Jaquet-Droz, s’attribue à CHF 256'000.-, soit plus de 3 fois la mise à prix de CHF 70'000.-, lors des ventes aux enchères Koller ce 31 mars 2022.